DOS (EN GÉNÉRAL)
Le dos représente le soutien et le support de la vie. C’est l’endroit qui me protège si je me sens impuissant par rapport à une personne ou une situation (« je tourne le dos »), en cas de besoin.
Si mon fardeau est trop lourd, si je manque de support ou si je ne me sens pas assez supporté (affectif, monétaire, etc.), mon dos réagira en conséquence et certaines douleurs (courbatures) peuvent faire leur apparition. Si j’en ai « plein le dos », mon dos n’en peut plus et les malaises surgissent. J’ai l’impression que ma survie est en danger et j’ai l’impression qu’on va me « laisser tomber » que ce soient les gens qui m’entourent ou tout simplement la vie qui veut me fausser compagnie. Je ne supporte plus ce qui m’arrive. Je peux même avoir l’impression d’être « acculé au pied du mur» dans une certaine situation
donnée ou d’avoir toujours « quelqu’un sur mon dos ». Je prends conscience que je m’appuie sur quelque chose ou quelqu’un qui est extérieur à moi. Puisque je ne leur fais pas entièrement confiance, j’ai de la difficulté à aller de l’avant. Je vis de la frustration, me sentant pris et me sentant limité dans les choses que je peux mettre de l’avant. Je ne suis plus capable de bien doser les choses pour prendre des décisions averties. Je peux avoir le dos large et être capable d’en prendre ou bien m’incliner humblement, me courber par respect ou acceptation. Peu importe la raison, un mal de dos indique donc que je veux peut-être me sauver de quelque chose en le plaçant derrière moi, car c’est avec mon dos que j’enfouis les expériences qui m’ont causé confusion ou peine. J’y mets tout ce que je ne désire pas voir ou laisser voir aux autres, jouant ainsi à l’autruche. Il cache donc aussi mon passé, tout ce qui est inconscient ou inconnu. Je peux même y enfouir mes rêves et mes désirs que je ne crois plus pouvoir réaliser. Je suis profondément blessé, incapable présentement d’exprimer ces émotions bloquées. Je refuse de voir ce qui ne fait pas mon affaire ! Je peux avoir reçu « un coup de poignard dans le dos » et je vis cette situation comme une trahison. Si la douleur est causée par une vertèbre déplacée par rapport à quelle situation suis-je révolté, à quel idéal est-ce que j’aspire mais de façon agressive ? Je résiste de toutes mes forces car j’ai peur des responsabilités. Un dos souple mais fort indique une certaine souplesse mentale et une grande ouverture d’esprit contrairement aux raideurs dorsales qui signifient orgueil, pouvoir et refus de céder. Assis bien confortablement, je peux avoir l’impression d’être protégé, en toute sécurité. Cependant, même si mon dos sert à y mettre ces choses indésirables et que je voudrais « jouer à l’autruche », j’accepte de voir ce qui me dérange, et de l’exprimer. En agissant de la sorte, je me libère du fardeau que je portais. Si les douleurs au dos sont plutôt musculaires, elles indiquent une attitude rigide par rapport
aux situations que je rencontre dans ma vie. J’ai besoin d’être supporté car sinon, je pense devoir tout laisser tomber. La posture adoptée donne des indications sur ce que je vis et sur ma façon de transiger avec les situations de ma vie : si je suis en réaction par rapport à l’autorité, que je veux tenir mon bout par rapport à quelqu’un ou devant quelque chose, je vais « raidir le dos » par orgueil. Si, au contraire, je vis de la soumission, que j’ai peur, que je me sens faible, je vais « courber le dos » et autant mes préoccupations sont grandes, autant « mon dos va me faire souffrir ».
J’accepte de libérer maintenant les énergies retenues aux endroits qui font mal ! Je peux intégrer davantage les difficultés de la vie dans l’écriture, le dialogue ou l’échange. Je choisis le moyen qui me convient le mieux et je laisse la vie couler en moi, afin d’apprendre à m’exprimer davantage et à m’affirmer quand j’en ai besoin.
J’accepte que la vie me soutienne à chaque instant et je « relève les épaules », sachant que j’ai la force nécessaire pour réaliser tous mes projets. J’accepte de m’appuyer sur mes ressources intérieures.
Mon intuition me guide dans les actions à faire pour atteindre mes objectifs.
Acculé au pied du mur : ne plus avoir d’échappatoire, ne pas pouvoir fuir.
S’en référer à chaque vertèbre spécifique sous :
HAUT DU DOS (7 VERTÈBRES CERVICALES)
Le haut du dos correspond à la région du cœur et au centre énergétique cardiaque.
C’est à ce niveau que j’ai la force ou non de porter mes émotions. Les maux de dos ont trait aux premiers stades de la conception, aux besoins de base et à la structure la plus fondamentale de l’être. Les 7 vertèbres cervicales sont principalement concernées dans cette région. Les vertèbres cervicales se rapportent à la communication (surtout par la parole) et à mon degré d’ouverture par rapport à la vie. Ma naïveté peut me rendre vulnérable à ce niveau. Si j’ai l’impression qu’on veut me juger, me critiquer ou me blesser, je pourrai être affecté sur ce plan et j’aurai tendance à me refermer comme une huître. Les cervicales sont en relation avec ma capacité de communication, d’affirmation et d’opinion ou de soumission, à la justice. Les cervicales C1, C2 et C3 seront plus particulièrement atteintes si je me dévalorise au niveau de mes capacités intellectuelles tandis que les cervicales basses réagiront à de l’injustice que je peux avoir l’impression de vivre dans ma vie ou à celle que je vois autour de moi et qui me répugne. De plus, chaque vertèbre me donne des informations additionnelles sur la source de mon malaise :
C1 à C7 : Vertèbres cervicales
D1 à D12 : Vertèbres dorsales
L1 à L5 : Vertèbres lombaires
Coccyx
Sacrum
« Je porte le monde sur mes épaules », le mien et celui des autres…
C1 = La première vertèbre cervicale, qu’on nomme ATLAS et qui porte le numéro
C1, sert de support à la tête. Elle est un pilier qui garde la tête en équilibre.
Si je m’en fais trop (« me casse la tête ») par rapport à une situation ou une personne, si je me tracasse constamment et que je doute, ma tête va s’alourdir jusqu’à me donner des maux de tête et C1 pourra avoir de la difficulté à supporter la charge. Si je manifeste de l’étroitesse d’esprit, si je refuse de regarder toutes les facettes d’une situation, si je suis rigide dans ma façon de penser, C1 réagira en cessant ses activités, n’étant plus capable de pivoter.
Elle sera paralysée par ma peur, mon désespoir par rapport à la vie, mon négativisme, ma difficulté à exprimer mes émotions. Un mauvais état de C1 s’accompagne généralement de maux qui touchent la tête, le cerveau et le système nerveux, par exemple migraine, amnésie, vertiges, dépression nerveuse, etc. Puisque c’est la tête qui est affectée par différents maux, c’est mon individualité qui est remise en question. « Qu’est-ce que les autres pensent de moi ? », « Est-ce que je suis à la hauteur ? », « Où en suis-je rendu dans ma vie ? » Je cherche à m’éloigner de mes émotions. Je me joue un jeu afin de ne pas avoir à me regarder en face.
Je préfère adopter un comportement rigide pour rester dans ma zone de confort mais, tôt ou tard, je vais devoir tourner la tête pour voir ce qui se passe autour et à l’intérieur de moi. J’ai un grand besoin de communiquer mais j’ai souvent l’impression que l’on ne m’écoute pas.
J’ai tendance à avoir des comportements et pensées obsessionnels.
J’accepte d’écouter mon intérieur, de garder mon esprit ouvert, d’amener plus de calme dans ma vie afin de diminuer mon activité cérébrale, me permettant ainsi de voir la réalité sous un nouveau jour, avec plus de confiance. Je prends ma vie en mains et j’accepte de me voir dans chacune des facettes de ma personnalité. Je reprends mon pouvoir et je réalise de grandes choses… pour moi !
C2 = La deuxième vertèbre cervicale travaille en étroite collaboration avec C1. On la nomme AXIS. C’est le pivot qui permet à C1 de se mouvoir. C2 est reliée aux principaux organes des sens, c’est-à-dire les yeux, le nez, les oreilles, la bouche (langue). C’est pourquoi ceux-ci seront touchés quand C2 éprouve un malaise.
Cela se produit habituellement lorsque je vis une étape dans ma vie où je me questionne par rapport à mon cheminement personnel et au rôle que joue la spiritualité dans ma vie. Des opportunités se présentent à moi pour m’aider à avoir une nouvelle vision et compréhension de la vie et de certains événements que je vis. Suis-je vraiment prêt(e) à avoir les réponses à mes questions ? Si je suis rigide dans ma façon de percevoir la vie, si je refuse de laisser aller mes vieilles idées afin de faire place à du nouveau, si je m’inquiète toujours pour le lendemain, C2 risque fort de devenir aussi rigide. Je dois être prêt à aller plonger au fond de moi-même et de contacter l’essence de mon être. Il me reste des boucles à boucler, j’ai à compléter un ou des deuils. Souvent, mes larmes seront sèches puisque je refoule mes
émotions et que mes chagrins, mes déceptions, mes regrets restent enfouis à l’intérieur de moi.
Le « lubrifiant » (mes larmes de peine ou de joie) n’étant plus présent, C1 ne pourra pas s’articuler sur C2 aussi facilement. Il y aura irritation, échauffement, tout comme dans ma vie quotidienne. Ceci survient particulièrement dans les cas de dépression, d’émotivité excessive (si par exemple, il y a un conflit familial), de colère, d’amertume, de ressentiment, de révolte et tout ceci étant souvent causé par la peur d’aller de l’avant, de changer, de prendre ses responsabilités ; la peur du jugement des autres et de soi-même, par de la non-estime de soi qui peut même mener à un désir de s’autodétruire (suicide). Qu’arriverait-il si je laissais sortir mes sentiments profonds ? Je préfère faire la sourde oreille au lieu de
vraiment connaître la cause de mes différents malaises.
J’accepte de prendre contact avec mes émotions et de les assumer, de prendre ma place en exprimant ce que je vis afin que le flot d’énergie recommence à circuler dans mon corps et que C2 puisse recommencer à fonctionner en harmonie avec C1 et que « tout baigne dans l’huile » ! J’accepte de me reconnecter à ma force créatrice et à me laisser guider par ma voix intérieure.
C3 = La troisième vertèbre cervicale C3 est une éternelle solitaire. À cause de sa position, elle ne peut compter sur personne ou travailler en coopération avec d’autres vertèbres.
Si ma C3 ne se porte pas bien, je peux moi aussi avoir l’impression que je dois me débrouiller tout seul. Je peux aussi me replier sur moi-même, vivre « dans ma bulle » et éviter toute forme de contact ou de communication (autant orale que sexuelle) avec mon entourage. « À quoi bon perdre mon temps ? De toute façon, on ne m’écoute jamais et on ne comprend jamais mes idées et mes états d’âme ! » Je suis séparé de ce que j’aime.
Surviennent alors la révolte, le découragement, la détresse car ma sensibilité est touchée au plus profond de moi. Même l’angoisse peut s’emparer de moi. L’usure du temps fait son travail et mes rêves et mes désirs les plus chers s’évanouissent peu à peu. Je deviens irritable, amer devant une personne ou une situation que je n’arrive pas à digérer. Je suis fatigué d’avoir à prouver ma valeur, de me sacrifier pour les autres. Si j’échoue, ils ne feront que confirmer ce que je pensais de moi-même : que je suis bon à rien. Ma vie est en quelque sorte une grande mascarade. J’ai tendance à chercher appui sur quelqu’un d’autre. Je deviens angoissé si j’ai peur de ne pas réussir un projet et donc de ne pas être reconnu. Je prends note
qu’un malaise à C3 peut entraîner des maux à mon visage (autant la peau, les os que les nerfs) ainsi qu’aux oreilles et ce qui est relié à ma bouche (dents, gencives, amygdales).
J’accepte que la solitude puisse tout autant être bénéfique pour me ressourcer, faire le point, voir clair dans ma vie, que devenir un moyen de fuir mes émotions, la réalité envers laquelle je vis beaucoup d’incompréhension. Le choix me revient C4, C5, C6 = Les quatrième, cinquième et sixième vertèbres cervicales C4, C5, C6 pour leur part sont localisées au niveau de la thyroïde et vont être en relation étroite
avec celle-ci. Cette dernière joue un rôle majeur dans le langage, la voix (cordes vocales) et toute disharmonie en ce qui a trait à la communication — autant quand c’est moi qui m’exprime que par rapport à ce que d’autres personnes me communiquent — va entraîner C4, C5 et C6 à réagir. Cela peut être que je me suis offusqué par rapport à ce que j’ai entendu, entraînant indignation et colère. C4, C5 et C6 vont réagir encore plus fortement si en plus je n’exprime pas mes opinions, mes frustrations, mes peines. Mon taux d’agressivité risque de monter de plus en plus, ce qui fermera les canaux de communication au niveau de ces trois vertèbres cervicales. J’avale de travers ce qui se présente à moi. J’ai tendance à ruminer certains événements pour une longue période de temps. Souvent aussi des malaises et des douleurs peuvent apparaître qui touchent tout mon système de communication verbale : bouche, langue, cordes vocales, pharynx, amygdales, etc., et toutes les parties de mon corps se situant entre le niveau de ma bouche et mes épaules peuvent être affectées. Si C4 est particulièrement atteinte, je regarde quels sont les sentiments que je rumine continuellement, particulièrement la colère et la culpabilité. Je recherche l’équilibre, la justice. J’ai de la difficulté à trouver des solutions, souvent parce que j’hésite à exprimer mes divergences d’opinions. Je m’accroche à mes souvenirs, à mon passé.
Je fuis mes émotions profondes au lieu de les extérioriser. J’évite de voir ce qui se passe à l’intérieur de moi, évitant de me découvrir et de m’épanouir. Je me détruis et me punis ; je sabote mon bonheur que je pense ne pas mériter. C’est C5 qui réagit si je résiste à mon entourage, je refuse leurs conseils. J’ai peur qu’on me blesse avec des mots ou des actions. Je me sens inférieur aux autres et je vais donc ériger un mur autour de moi. Puisque j’ai l’impression que personne ne m’écoute ou ne me comprend, je me recroqueville sur moi. Les compromis ne sont pas possibles car j’évite de me positionner. Je vis de la honte et dans bien des situations, je préfère me taire au lieu de prendre la responsabilité de ce que je veux exprimer. C’est au tour de C6 d’éprouver des difficultés lorsque je voudrais façonner les autres selon mes besoins et désirs. J’attends trop des autres au lieu de me prendre en mains. Je suis désespéré car j’ai l’impression qu’il n’y a que les autres qui peuvent me « sauver » quand pourtant, je suis le seul à avoir un pouvoir sur ma vie. Mes vieux rêves sont inaccessibles et je trouve cela injuste. Cela me rappelle toutes les fois où étant jeune, j’ai vécu cette injustice. J’ai le goût de baisser les bras, je suis déprimé car j’ai peur que le ciel me « tombe sur la tête». Je porte tellement le fardeau des autres que le fait de me sacrifier de cette façon me tue à petit feu.
J’accepte que chaque expérience soit une opportunité de grandir et qu’il y ait une leçon à tirer de toute chose. Je dois laisser couler au lieu de m’entêter et d’en vouloir à la vie.
Sinon ma tête en vient à « bouillonner » et je me sens surchargé par toutes les tâches à accomplir et dont j’ai l’impression que je ne pourrai venir à bout. J’ai besoin de m’exprimer, soit par la parole, l’écriture, la musique, la peinture, soit toute autre forme d’expression qui va me permettre de me « reconnecter » à ma créativité, ma beauté intérieure. Tous mes sens seront alors stimulés, activés, ce qui activera ma thyroïde et permettra à C4, C5 et C6 de fonctionner normalement. Les maux éprouvés dans cette région pourront ainsi se résorber.
Que le ciel me tombe sur la tête : qu’une catastrophe m’arrive.
C7 = La dernière vertèbre cervicale C7 est influencée grandement par tout mon côté moral, mes croyances, mon côté spirituel, la justice. Si je vis en harmonie avec les lois de la nature, si j’écoute les messages que mon corps m’envoie et la vie en général, C7 va fonctionner à son meilleur. Au contraire, si je vis de la colère, si je suis fermé aux opinions et aux façons de voir des personnes que je côtoie, si je m’élève et m’oppose par rapport à d’autres idéologies que la mienne sans garder un esprit ouvert, C7 réagira fortement et pourra affecter mes mains, mes coudes et mes bras qui pourront s’enflammer ou avoir de la difficulté à bouger. Le fonctionnement de ma glande thyroïde sera affecté. De même, des
remords de conscience par rapport à une parole dite, un acte posé ou une pensée envoyée vers une personne vont aussi affecter C7. Si je vis des émotions intenses dans ma vie, que je suis déçu, que j’ai peur d’être rejeté, que je trouve certaines situations injustes, que je me cache sous ma carapace pour éviter d’être « encore » blessé, C7 pourra être affectée. Il est alors facile pour moi d’accuser les autres de mes malheurs. Comment vais-je me sortir de cette situation ? Ma vie manque de jeu, de spontanéité. Ma confiance en moi est très faible et je joue à « l’élève parfait et sage » afin d’éviter la foudre des gens qui m’entourent. Je laisse les autres décider pour moi. Je me sens trop vulnérable et honteux pour communiquer mes besoins. Je préfère m’isoler pour me cacher du regard des autres. J’ai un lourd bagage
d’émotions non extériorisées. Je me coupe de mon moi intérieur. Mes côtés intuitif et émotif sont dissociés de ma raison et sont contrôlés par le doute. Puisque je ne peux pas faire confiance à mon propre pouvoir, ma capacité à décider, je dois m’appuyer sur des personnes extérieures. La dépression peut apparaître et je me sens toujours coincé par le temps.
J’accepte d’apprendre à discerner ce qui est bon pour moi et ce qui ne l’est pas. J’ai à respecter les points de vue de chaque personne, même s’ils sont différents des miens. C’est en ouvrant mes bras aux autres que je vais apprendre le plus et que je serai plus à même de faire des choix qui m’amèneront à me sentir plus libre. Aussi, les douleurs dans cette région du dos viennent d’émotions négatives refoulées que je traîne comme un boulet indésirable, que je refuse de voir en moi. J’ai de grandes attentes par rapport aux autres mais j’ai de la difficulté à exprimer mes véritables émotions, si bien que la colère, la peur de ne pas être aimé ou le manque de support affectif apparaissent et j’ai l’impression d’avoir à penser à tout et d’avoir à tout faire. Mon niveau de frustration est grand et j’ai parfois plus envie de tourner le dos au monde que de lui faire face. Je résiste beaucoup en croyant être incapable de me soutenir affectivement et j’ai la conviction que si mon entourage me témoignait plus d’amour et de soutien, tout irait beaucoup mieux. On peut retrouver ce genre d’attentes très élevées chez moi qui suis une mère ou un père de famille dévoué mais frustré par la lourde charge qui repose sur mes épaules. Je me sens alors responsable du bonheur des autres et cela devient lourd à porter. Je peux même avoir peur que ma survie ou celle d’un de mes proches soit en danger. Le corps envoie donc des messages importants que je dois à présent écouter pour garder un bon équilibre émotionnel.
À partir de maintenant, j’accepte de m’aimer davantage, je cesse de me juger et de me critiquer constamment ! Je redécouvre tout ce que j’avais caché et refoulé : mes ambitions, mes désirs, mes buts dans la vie et j’ai à accepter ma capacité à les accomplir. Ma confusion se dissipera et je n’aurai plus à « tourner le dos » ou « faire dos » à une situation ou une personne car j’aurai acquis la certitude que je peux réaliser tout ce que je désire.
J’accepte de libérer toutes ces énergies qui m’empêchent de m’épanouir pleinement. Il n’est pas surprenant que j’aie eu de la difficulté à m’aimer puisque je n’étais plus moi-même. Devenir moi-même m’ouvre toutes grandes les portes de la vie et celles de mon cœur. Je cesse de critiquer et j’apprends à m’exprimer librement au lieu de refouler. J’accepte d’avoir besoin de l’aide des autres et j’apprends de plus en plus à demander. Je respecte ainsi davantage la personne que je suis.
MILIEU DU DOS (12 VERTÈBRES DORSALES)
Le milieu du dos représente la grande région thoracique du corps comprise entre le cœur et les vertèbres lombaires. C’est une région de culpabilité émotionnelle et affective. Les 12 vertèbres dorsales se rapportent principalement à cette région : Vertèbres dorsales : la façon d’identifier chacune d’elles est par la lettre D qui désigne dorsale, suivie du numéro séquentiel de la vertèbre. Une autre façon aussi est d’utiliser la lettre T pour désigner les vertèbres thoraciques, ce qui revient au même D1 = La première vertèbre dorsale D1 peut réagir fortement lorsque je me pousse à bout soit dans mon travail, soit dans le sport, bref dans toutes les situations où je vais au bout de mes forces mentales, physiques ou émotionnelles. Elle n’apprécie pas non plus un « boost », que ce soit sous forme d’alcool ou de drogue, quelle qu’elle soit. Sa sensibilité sera à ce moment à fleur de peau. Je suis angoissé et je me construis alors des moyens d’autoprotection afin de me protéger de mon entourage et d’éviter d’être blessé. Cela peut se manifester notamment dans mes gestes ou dans mes paroles : par exemple, je tends à éloigner les autres par ma froideur ou par des paroles blessantes. En me retirant, j’évite qu’on « pénètre chez moi », qu’on utilise trop de pouvoir ou d’autorité sur moi. Cela peut même se manifester par une prise de poids importante, celui-ci étant ma protection naturelle et physique, car je veux inconsciemment « prendre plus de place » et en laisser moins aux autres. Cela peut aussi camoufler une timidité présente et avec laquelle j’ai de la difficulté à transiger. Elle sera encore plus mise en évidence si je crains de perdre l’amour des gens. J’ai tendance à être intransigeant et le désordre m’horripile. Ma fermeture et mes peurs par rapport à la vie affectent l’état de D1. Je me coupe de mes émotions. Ma peur de perdre l’amour de quelqu’un, le décès d’un être cher me paralyse. Je n’ose pas accomplir des choses, prendre ma place. Je dois être vigilant et éviter de me recroqueviller sur moi-même et de ressasser du noir constamment, étant toujours figé sur les mêmes idées et frustrations. J’ai tendance à me condamner par rapport à mes expériences passées. Un mauvais état de D1 peut amener des malaises à n’importe quelle partie de mon corps située entre mes coudes et le bout de mes doigts, ainsi que des difficultés respiratoires (toux, asthme, etc.).
J’accepte de m’ouvrir à l’amour, dans l’accueil et le respect de qui je suis. D2 = La deuxième vertèbre dorsale D2 va réagir facilement et rapidement comme une sonnette d’alarme lorsque mon émotivité est touchée. Si j’accumule et j’étouffe mes émotions, D2 va alors me donner un message et le « mal de dos » va apparaître. Si j’ai l’impression que je n’ai pas ma place dans la vie et dans la société, que la vie est « injuste » et que je me sens victime des événements, D2 sera touchée. Je peux être particulièrement concerné par tout ce qui touche ma famille et je vis toute situation de conflit, de disharmonie d’une façon intense. Je me sens oppressé, étouffé autant au niveau psychologique (émotif) que physique. Quelle est ma place au sein de mon clan, spécialement par rapport à mon père ? Est-ce que j’ai vécu de grands manques par rapport à ce dernier ? Ai-je trop de responsabilités par rapport à la sécurité et au bon fonctionnement de la famille ? Je peux avoir accumulé de vieilles rancunes. Je peux aussi remuer constamment des expériences passées, des souvenirs, en voulant figer ma réalité dans des événements passés au lieu de regarder vers l’avenir avec confiance et en vivant intensément le moment présent. Je peux appréhender une nouvelle situation qui m’amène une peur de l’inconnu. Est-ce que je vais avoir trop de responsabilités ? Est-ce que je vais être soutenu ou vais-je devoir me débrouiller tout seul ? Comment vont réagir les gens autour de moi ? Si je doute de moi, de mes capacités, je pourrai réagir en jouant les « durs à cuire », en devenant très autoritaire ; j’aurai ainsi l’impression de contrôler la situation, tout en sachant fort bien que je tremble de peur, allant même jusqu’à faire de l’angoisse. Je peux aussi devenir irritable par rapport à une personne ou un événement et je réagis par des sautes d’humeur. Je doute des autres et je préfère qu’ils restent loin de moi. Ainsi, ils ne me blesseront pas ! Une D2 en mauvaise condition va souvent être accompagnée de malaises et de douleurs au cœur et aux organes qui s’y rattachent, ainsi qu’aux poumons. Cela dénote une fermeture du cœur par rapport à une personne ou une situation, car je n’ai plus le goût de souffrir.
J’accepte d’apprendre à demander et à faire confiance en ma capacité de relever de nouveaux défis. Je laisse aller mon passé et je me tourne vers l’avenir en sachant que je suis maintenant capable de prendre ma place en harmonie avec mon entourage. Je peux aussi lire la section concernant le cœur afin d’avoir d’autres pistes.
D3 = La troisième vertèbre dorsale D3 est principalement en relation avec les poumons et la poitrine. Je peux aller voir sous ces deux thèmes quelles sont les causes qui peuvent les affecter et j’aurai une piste afin de savoir pourquoi D3 m’envoie aussi des messages. De plus, tout ce que je peux percevoir par mes sens et qui ne me convient pas tout à fait va faire réagir D3. Puisque je suis très sensible à mon entourage, je me suis bâti un système où je sais ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui est acceptable ou non. Je peux être figé et rigide dans ma façon de penser et de voir les choses. J’ai tendance à juger toute
personne, spécialement ma mère qui m’a manqué, ou une situation qui n’entre pas dans ma définition de « convenable ». Je peux réagir fortement devant ce que je considère être une « injustice ». Je peux même devenir colérique, voire même violent tant je ne suis pas d’accord avec ce que je vois, je perçois ou j’entends. Je peux aussi me construire un « scénario » dans ma tête, ce qui amène une distorsion de la réalité, souvent à cause de ma peur de voir la réalité en face et aussi parce que ma réalité environnante me déprime. Je peux développer des craintes excessives et irraisonnées. J’ai alors moins le goût de vivre, je n’ai plus le sentiment d’être en sécurité. La tristesse peut m’envahir, je n’ai plus le goût de lutter. La
déprime prendra graduellement place en moi et je voudrai me couper de ce monde qui ne m’apporte que peine, frustration, anxiété. Le chagrin m’étouffe et je me replie sur moi-même. Je réprime mes émotions et je refuse d’y faire face. Je dois apprendre à voir la vie sous un nouveau jour.
Accepter que je puisse ne pas vivre dans un monde parfait mais que toute situation est parfaite parce que chacune d’elle me permet d’en tirer une leçon.
D4 = La quatrième vertèbre dorsale D4 se rapporte aux plaisirs, aux désirs, aux tentations souvent inassouvis. Parfois, mes attentes sont démesurées, voire même presque irréalistes et je deviens irritable, colérique parce que « mes vœux » ne sont pas exaucés, que la vie est injuste. J’en veux à la vie, à mon entourage. Au fond de moi, je sens un si grand vide, souvent affectif, que j’ai des tendances dépressives et la seule façon que je connais de contrecarrer cet état d’être et d’amener un peu de « piquant » dans ma vie sera d’y créer un état d’excitation, soit naturellement soit artificiellement. Je peux pratiquer des sports à émotions fortes (parachutisme, alpinisme, etc.), ou je peux prendre des drogues pour m’amener dans un état d’extase et de bien-être temporaire. Je me réfugie ainsi dans un monde imaginaire, à l’abri de tous. Cependant, je ne suis pas à l’abri des émotions que j’ai refoulées et que j’ai tenté de fuir. Je peux en apparence être très libre mais en réalité, je suis emprisonné dans ma colère, mes peines, mes frustrations, ma rancœur excessive et par ma peur d’être asphyxié par l’amour des autres, car je n’ai jamais su le reconnaître et l’accepter. Je m’oppose, je reste distant et je nourris ce fossé par ma mauvaise humeur, mon attitude dépressive. J’ai tellement besoin d’être aimé mais pourtant, j’ai tendance à rejeter les autres et à les condamner, voire même les trahir. Cependant, la vraie trahison, je la dirige vers moi-
même, ce qui m’éloigne de ma mission en ce monde.
Il est important que je reconnaisse et que j’accepte mes émotions pour pouvoir les intégrer et me permettre de vivre pleinement ma vie. Quand D4 est affectée, il peut aussi s’ensuivre une difficulté à la vésicule biliaire et au foie.
D5 = La cinquième vertèbre dorsale D5 est touchée lorsque je me retrouve dans une situation où j’ai l’impression de perdre le contrôle, que mon pouvoir est à l’extérieur de moi. Je me sens alors déstabilisé et la rage gronde en moi. Je peux même me retrouver en état de panique. Cela se produit notamment sur le plan affectif par rapport à mon conjoint, un membre de la famille, un ami proche, etc. Ce contrôle se cache parfois sous une apparence de « vouloir aider quelqu’un », « le guider », « l’aider dans ses difficultés », mais au fond de moi, j’exerce un contrôle par rapport à cette personne en étant en position de « force », même inconsciemment. Si les choses ne se passent pas comme je le désire, je peux devenir frustré, critique, impatient et même colérique et D5 réagira violemment. Je veux me donner une image de « dur à cuire » qui a le « dos large » et « qui est capable d’en prendre ». Mais, au fond de moi, je sais que j’en prends trop sur mes épaules, ce qui m’amène à vivre de l’insécurité, à être angoissé, révolté contre mon entourage que je rends responsable de mon mal-être. Je ne me sens pas faire partie de ma famille et je vis de la culpabilité parce que je pourrais les aider plus mais que j’en suis incapable. J’ai de grandes ambitions, ce qui me fait parfois m’éloigner de mes valeurs profondes et agir en contradiction avec celles-ci. Je me jette alors dans des relations artificielles avec les gens, vivant déception après déception, car
l’amour vrai, simple n’est pas suffisamment présent. J’accumule des émotions négatives et j’ai de la difficulté à voir le côté positif d’une situation, « ruminant » le négatif. Je vis plus dans mon rationnel, mes pensées, mes structures. Je m’engouffre dans mon travail, je deviens insatisfait de ma vie. Il est à noter que le mauvais état de D5 est souvent accompagné de divers malaises affectant mon foie et ma circulation sanguine.
J’accepte d’être à l’écoute de mon intérieur, de reprendre contact avec mon essence, avec mes vraies valeurs afin que le calme revienne dans ma vie et que je voie clair dans les événements, m’épanouissant et étant capable de vivre l’amour vrai.
D6 = La sixième vertèbre dorsale D6 va réagir lorsque je me critique et que je me juge sévèrement. Je peux avoir été élevé dans un environnement très strict où les valeurs et les lignes de conduite devaient être suivies à la lettre. Ayant grandi dans ce climat autoritaire et non permissif, je peux maintenant avoir des « cas de conscience » où je voudrais me faire plaisir, prendre du temps pour moi mais je juge cela « pas correct » et « je ne mérite pas ça ». Je me crée des soucis inutilement car je ne cesse d’analyser chacun de mes gestes, chacune de mes paroles, chacune de mes pensées, pour être certain que je « suis correct ». Je suis déconnecté de mon corps et je vis dans ma tête. La culpabilité me ronge par-dedans. L’angoisse est très présente et je m’autopunis en me coupant du monde. J’ai de la difficulté à m’accepter tel que je suis. Je me sens victime de la vie, impuissant devant les événements. Je juge sévèrement ceux-ci, ne voulant pas accepter qu’ils sont là pour me faire grandir, mais les voyant plutôt comme des punitions, des injustices. Je refuse la vie et de nouvelles expériences. Je vis alors dans la frustration et l’incompréhension, le ressentiment, envieux et jaloux des autres. C’est pourquoi une D6 en mauvais état s’accompagne souvent de malaises au niveau de l’estomac et de la vésicule biliaire car les contrariétés sont nombreuses et je fuis les responsabilités.
J’accepte d’être plus souple et permissif envers moi-même et j’apprends à voir du positif dans chaque événement, sachant que chaque expérience m’amène à me connaître davantage et à devenir meilleur.
D7 = La septième vertèbre dorsale D7 est une travailleuse forcenée. Si dans ma vie, je me pousse à l’extrême dans les choses à faire, en n’écoutant pas mon corps lorsqu’il a besoin de se reposer et de relaxer, D7 va lancer un cri d’alarme. Je peux vouloir ainsi oublier ou fuir quelqu’un ou une situation quelconque. Je peux vouloir oublier mes soucis financiers, affectifs, etc. En m’arrêtant, le découragement et l’insatisfaction par rapport à ma vie risquent de refaire surface, chose que je ne veux pas. J’accumule beaucoup de colère et d’agressivité ; tout gronde à l’intérieur de moi parce que « la vie n’a rien de bon à m’offrir ». Je résiste, m’entête et m’obstine et je suis même « bloqué» sur certaines idées qui m’obsèdent. Je refuse de laisser voir le jour à mes aspirations, ma spontanéité, ma créativité ne sachant comment y faire face. Puisque je laisse les autres me dire comment vivre ma vie, je suis angoissé, vulnérable, non maître de ma vie. Les discordes qui affectent ma famille et dont je me sens responsable me grugent.
Je dois apprendre à apprécier ce que j’ai et ce que je suis et voir toute l’abondance qui est présente dans ma vie. J’ai le droit de prendre du temps pour moi, j’ai le droit de vivre des émotions au lieu de les laisser bouillir à l’intérieur de moi. Je me donne le droit de vivre ma peine, ma déception, mes peurs, car c’est ainsi que je pourrai les accepter et les changer en positif. Je peux faire mon ménage intérieur au fur et à mesure et permettre à D7 de fonctionner normalement. Je reprends contact avec mon corps, avec la vie terrestre. C’est ainsi que les maux qui accompagnent souvent une D7 en mauvais état et qui touchent
souvent le pancréas et le duodénum pourront aussi s’en aller. Boqué : expression québécoise voulant dire : entêté à l’extrême. D8 et D9 = Les huitième et neuvième vertèbres dorsales D8 etD9 que je retrouve
à la hauteur du diaphragme et qui sont étroitement liées se ressemblent en tout point. C’est pourquoi elles sont traitées ensemble. Elles sont affectées principalement lorsque je vis de l’insécurité en raison d’une peur que j’ai de perdre le contrôle sur une situation ou une personne. Je suis dominateur : je me sens plus sûr de moi lorsque je dirige parfaitement tous les aspects de ma vie, que j’orchestre parfaitement toute situation afin de savoir exactement à quoi m’attendre. L’incertitude m’amène à tout garder pour moi. Je me cache dans ma bulle de verre, n’ayant pas à me poser de questions ni à faire d’efforts pour changer quoi que ce soit dans ma vie. Je vis toutes mes émotions « par-dedans ». Mais si ce « présumé équilibre » est troublé, D8 et D9 effrayées vont réagir fortement, se recroquevillant de peur. En étant en retrait, je me sens plus en sécurité. Je repousse mes émotions et réprime mes forces intérieures. D8 m’indique plus particulièrement que je suis hanté par la peur de l’échec et qu’il y a une situation à régler par rapport à ma famille. D9 elle, est reliée au rôle de victime que je m’attribue. Le désespoir peut prendre place et j’ai le mal de vivre car je ne sais quelle direction prendre dans ma vie et j’ai peur de me tromper. J’hésite à avancer en partie parce que je retiens le passé, parce que j’ai peur de l’abandon et du rejet. J’ai de la difficulté à voir la lumière au bout du tunnel et je préfère rester « sur place ». Je peux avoir dédain de la vie et je me dirige vers un gouffre que je ne peux vaincre qu’en faisant confiance en la vie et en laissant aller le contrôle que j’exerce. Car c’est en laissant aller que je gagne la maîtrise de ma vie. Je prends note qu’une D8 endommagée peut s’accompagner de maux au diaphragme et à la rate (incluant les troubles du sang) tandis que D9 en mauvais état sera accompagnée d’allergie ou d’un mauvais fonctionnement des glandes surrénales ou de l’urticaire.
J’accepte de laisser ma nature douce et profonde émerger. Je permets à mon côté enfant de cohabiter avec mon côté adulte qui en prend désormais soin. D10 = Lorsque la dixième vertèbre dorsale D10 est atteinte, cela reflète souvent une insécurité profonde vis-à-vis de laquelle je me sens désarmé, sans ressource. Ma confiance est à son plus bas et j’ai besoin « d’un petit remontant » afin de m’aider à me donner du courage et à oublier mes soucis. Souvent, cela peut être une plus grande consommation
d’alcool ou de drogue que d’habitude qui me donnera ce « p’tit coup de pouce ». Cependant, quand je reviens dans mon état normal, les « bibittes » sont encore là et ma vie s’assombrit car je ne vois que le côté négatif des choses. Je fais face au néant. Je vois tout en noir, refusant la vie, m’apitoyant sur mon sort. Je m’en fais pour des riens et je me mets en colère sans toutefois être capable de la manifester, ce qui affecte ma sensibilité qui devient à fleur de peau et qui fait que je m’emporte pour des bagatelles, souvent avec beaucoup d’agressivité. Je suis devant rien et je ne sais pas dans quelle direction m’en aller ou quels sont les bons choix à faire. Je me sens victime des circonstances et cela m’empêche de prendre ma vie en mains. Je suis embourbé dans mes émotions ce qui rend mes communications avec les autres
difficiles. Je cherche ma place dans la vie, je ne peux me positionner. Une D10 en mauvais état s’accompagne souvent de malaises aux reins, reconnus comme le siège de la peur.
J’accepte de me faire confiance et j’apprends à voir la beauté autour de moi et celle qui se trouve en moi. J’ai le courage de demander de l’aide. J’assume pleinement mes responsabilités et je reprends la maîtrise de ma vie.
Bibittes : mes soucis, mes préoccupations, mes « problèmes » de tous les jours.
D11 = Les anomalies à la onzième vertèbre dorsale D11 se retrouvent généralement quand mon système nerveux a de la difficulté à fonctionner. Ma très grande sensibilité à tous les niveaux amène D11 à se déformer car je déforme aussi la réalité afin de moins souffrir. Je la change à mon gré pour qu’elle soit comme je le veux. Je me perçois comme une personne laide, pas attrayante, pleine de défauts. Cette image de moi-même qui est très négative fait en sorte que j’aurai de la difficulté à établir des relations durables avec mon entourage car la peur du rejet est très grande. Je me « coupe » volontairement de mon entourage car j’ai l’impression qu’on m’envahit et je ne sais plus ce qui m’appartient ou non. Mais ceci ne peut durer qu’un certain temps et je dois tôt ou tard faire face à la réalité. À ce moment-là, une
tension intérieure aura pris place, et j’aurai de la difficulté à transiger avec elle. Cela peut devenir tellement insupportable que je peux même avoir des idées suicidaires puisque je vis dans l’incompréhension et que j’ai peur de l’avenir, car je me sens impuissant à changer des choses dans ma vie. Je me considère « victime », blessé dans mes sentiments. Je ne suis pas à la hauteur de l’image parfaite et idéale que je veux donner. Je rumine le négatif et je fais peu d’efforts pour me tirer de cette situation. Je dois apprendre à bouger et à aller de l’avant au lieu de stagner dans un état d’être comateux et me morfondre dans la passivité. Des maux à D11 s’accompagnent souvent de malaises aux reins ainsi que de maladies de peau (eczéma, acné, etc.).
J’accepte de changer des choses dans ma vie mais que je dois être prêt à y mettre des efforts et à demander de l’aide. Je reprends contact avec ma force intérieure et je laisse circuler mes énergies créatrices.
D12 = La douzième vertèbre dorsale D12 est affectée notamment lorsque je vis dans un vase clos, replié sur moi-même. J’ai tendance à critiquer, juger, sauter facilement aux conclusions, non pas parce que j’ai vérifié mais seulement parce que mes observations peuvent me donner de fausses impressions et que je les interprète à ma façon. Cela m’amène à vivre beaucoup de colère qui me « gruge par-dedans ». Mon mental est très actif. Ma sensibilité est « à fleur de peau ». Je me construis des châteaux en Espagne. Je m’invente toutes sortes de scénarios évitant ainsi mes responsabilités. Puisque j’ai de la difficulté à
transiger avec mon entourage, je vis beaucoup d’insécurité et je suis perfectionniste. Je peux entretenir des idées morbides, n’étant plus capable d’absorber quoi que ce soit dans ce que je vois, dans ce que je sens ou dans ce que je perçois et enviant ce que les autres ont. Je suffoque à cause de toute cette agressivité, ce chagrin, ce sentiment d’abandon qui m’habitent. Je porte un masque pour me protéger contre d’autres déceptions ou désillusions, notamment dans mes relations affectives. Une affection au niveau de D12 s’accompagne souvent de malaises intestinaux, de douleurs aux articulations, d’une circulation lymphatique déficiente et aussi parfois d’affections aux trompes de Fallope. J’apprends à communiquer, à aller vérifier avec les personnes concernées afin d’enlever le doute et l’insécurité qui m’habitent. Je vois ainsi plus clair dans ma vie et le calme s’installe en moi. Fallope, Gabriel : anatomiste et chirurgien italien (Modène 1523 – Padoue 1562). Gabriel Fallope professa à Padoue et fit de nombreuses découvertes anatomiques, dont celle des trompes de l’utérus, auxquelles on a donné son nom.
Aussi, les malaises au milieu du dos sont le signe clair d’une relation difficile avec la vie et les situations de mon existence. J’ai souvent des décisions à prendre mais je suis en constant doute par rapport à celles-ci et par rapport au fait de les assumer. Cette région du dos correspond également au mouvement d’extériorisation de l’énergie de vivre qui passe à travers moi. Cela signifie qu’en période de maturité intérieure (lorsque je prends de l’expérience), plusieurs qualités divines telles la confiance, l’amour, le détachement (c’est-à-dire le libre arbitre, surtout sur le plan affectif) sont mises à l’épreuve. Mes maux de dos, y inclus le dos courbé, peuvent signifier plusieurs choses : de la culpabilité dans des situations où je n’ai pas à me sentir coupable, de l’amertume ou une faible confiance en moi reliées à une vie que je sens très lourde à porter. Je crois devoir être le pilier et bien gérer la structure qui est déjà en place. Je peux avoir l’impression « qu’on est toujours sur mon dos », que je suis seul à tout faire. Si j’ai un mal de dos, cela dénote un grand sentiment d’impuissance par rapport à une situation présente difficile à traiter et où
j’aurais besoin d’aide. Ne sachant pas toujours comment me positionner dans certaines situations où j’ai à faire des choix, je vais souvent vivre de l’amertume car je vais très souvent faire passer les besoins des autres avant les miens. Je suis susceptible et cela m’amène à me refermer. Le désespoir peut apparaître car je ne me sens pas assez soutenu sur le plan affectif et je souffre aussi d’insécurité. J’ai tendance à retenir mes émotions et je vis beaucoup dans le passé. J’y reste attaché, je tourne en rond. Je me sens instable et anxieux. J’ai des remords de conscience. Le but à atteindre réside dans une expression plus active de l’énergie divine.
J’accepte d’avoir besoin d’être clair en tout, avec moi-même et les autres, sans véhiculer les sentiments d’un passé boiteux pour faire place à un ici et maintenant calme et serein. J’ai besoin d’aide et d’encouragement, de me brancher avec mon être intérieur qui veille sur moi sans cesse. Mon corps me donne des signaux importants. Demander de l’aide n’est pas honteux. Au contraire, c’est un signe d’intelligence puisque cette aide me permet d’aller de l’avant. Je vois l’importance de mon identité propre et je suis prudent avec mon ego et mes peurs. J’apprends à communiquer avec mon être intérieur par la méditation ou la contemplation ; j’y trouverai maintes solutions et réponses. Être en contact avec mon être intérieur, c’est choisir de mieux vivre les situations de la vie.
BAS DU DOS
Souvent confondue avec les reins et communément associée au mal de reins, cette région est située de la ceinture au coccyx. C’est une partie du système de soutien. Il symbolise ma sécurité, mon assurance et ma confiance en la vie. Des douleurs à cette région dénotent la présence d’insécurités matérielles (travail, argent, biens) et affectives. « J’ai peur de manquer de … ! », « Je n’y arriverai jamais ! », « Je ne pourrai jamais réaliser cela ! » expriment bien les sentiments intérieurs vécus. Je suis tellement préoccupé par tout
ce qui est matériel que je ressens de la tristesse car il y a un vide et ce vide me fait mal. Il y a une non-cohérence entre mes désirs et mes actions. Je peux même baser ma valeur personnelle sur le nombre de biens matériels que je possède. Les douleurs à ce niveau apparaissent souvent à la suite d’une perte d’emploi, une retraite, le départ d’un enfant, une séparation, etc. Je vis une très grande dualité, car je désire avoir autant la « qualité » que la « quantité », autant par rapport à mes relations interpersonnelles que par rapport à ce que je possède. J’ai tendance à en prendre trop sur mes épaules et à éparpiller mes énergies. Je tente de tout faire pour être aimé et je m’attarde à ce que les autres pensent de moi. Je me
sens le pilier, ne pouvant compter que sur moi-même. Je peux vouloir aussi m’approprier ce rôle pour me donner de l’importance. Il peut s’agir aussi d’inquiétude par rapport à une ou d’autres personnes. Je m’en fais pour elles et j’ai peut-être tendance à « prendre les problèmes des autres sur mon dos » et vouloir les sauver. La lombalgie risque à ce moment d’apparaître. Mon impuissance par rapport à certaines situations de ma vie me rend amer et je refuse de me soumettre, mais j’ai peur. Ce sentiment d’impuissance (vécu parfois dans ma sexualité), qui peut me mener jusqu’à la révolte pourra me mener à un « lombago » ou
« tour de reins ». Je ne me sens pas soutenu dans mes besoins de base et mes besoins affectifs et je me sens incapable d’assumer la dimension matérielle de ma vie. Les rapports entre les choses et les personnes sont conflictuels. J’ai de la difficulté à faire face aux changements et à la nouveauté qui se présentent à moi car j’aime me sentir en sécurité dans ma routine et mes vieilles habitudes. Cela dénote souvent que je suis inflexible et rigide et que je voudrais être soutenu à ma façon. Je ne peux pas être pleinement heureux : il y a toujours une « ombre au tableau », il y a quelque chose de caché.
Si j’accepte que les autres puissent m’aider à leur manière, je vais découvrir et prendre conscience que j’ai tout le soutien dont j’ai besoin. Je deviens ainsi plus autonome et responsable. Je laisse aller les fardeaux qui appartiennent aux autres. Je dois reconnaître ma valeur afin de m’épanouir au lieu d’attendre la reconnaissance extérieure. J’ai à arrêter de me forcer à faire des choses pour donner une belle image de moi car ainsi, je veux manipuler les autres et je n’agis pas avec mon cœur. S’il s’agit de pincement des disques lombaires, je mets probablement trop de pression sur moi-même à faire des choses pour me faire aimer. Puisqu’une période de repos est nécessaire, j’en profite pour regarder ce qui se passe dans ma vie et redéfinir mes priorités. Comme je ne me sens pas soutenu, je deviens rigide (raide) envers les autres. Ai-je tendance à blâmer les autres pour mes difficultés ? Ai-je pris le temps d’exprimer mes besoins ?
J’accepte que mon seul soutien vienne de moi-même. En reprenant contact avec mon être intérieur, j’établis un équilibre dans mes besoins et je rejoins toutes les forces de l’univers qui sont en moi. Ces forces me donnent confiance en moi et en la vie car je sais qu’elles m’apportent tout ce dont j’ai besoin : physique, émotif ou spirituel. Je suis soutenu en tout temps ! Les 5 vertèbres lombaires sont concernées dans cette région : L1 = La première vertèbre lombaire L1 est atteinte lorsque je vis un sentiment
d’impuissance par rapport à quelqu’un ou quelque chose qui ne me convient pas et que j’ai l’impression que je ne peux changer, que je dois subir. Je deviens alors inerte, sans vie. Je dépense beaucoup d’énergie sur des choses souvent mineures mais que j’amplifie tellement qu’elles prennent alors des proportions catastrophiques, ce qui peut même faire apparaître un sentiment de désespoir. Je peux vivre de l’insécurité par rapport à des aspects de ma vie mais qui n’a pas vraiment de raison d’être. Je m’attends à ce que l’on me fasse des vacheries. Je veux tout contrôler mais cela n’est pas humainement possible.
Je tiens tellement compte des autres que je mets complètement de côté mes besoins et ma liberté. Je peux aussi vivre des conflits intérieurs concernant ce que je veux faire mais que je ne me permets pas. J’ai besoin d’être proche des gens mais en même temps, j’ai aussi besoin de moments de solitude. Cela fait monter en moi frustration, agressivité et colère. Ces sentiments durcissent mon cœur si je ne m’en libère pas et me rendent amer de la vie. Une vertèbre L1 en mauvais état peut amener des malaises en ce qui a
trait aux fonctions de digestion (intestin et côlon) ou d’élimination (constipation, dysenterie, etc.).
J’accepte le pouvoir que j’ai de changer le cours de ma vie, et la mienne seulement ! Je refais mes priorités afin de bien canaliser mes énergies. L2 = L’état de la deuxième vertèbre lombaire L2 dépend beaucoup de ma flexibilité par rapport à moi-même et aux autres. La solitude et l’amertume souvent
causées par une timidité prononcée sont aussi des facteurs importants qui peuvent affecter L2. Je suis prisonnier de mes émotions : ne sachant pas comment les vivre et les exprimer, celles-ci étant parfois vives et explosives, je mets des masques pour me protéger et éviter qu’on puisse voir ce qui se passe à l’intérieur de moi. Mon malaise peut devenir tellement grand que je veux « engourdir » mon mal avec de la boisson, des drogues, le travail, etc., et L2 criera alors au secours. Je ne veux plus qu’on m’abaisse et
qu’on m’humilie. J’ai tendance à broyer du noir et à vivre dans un état dépressif que j’apprécie un tout petit peu car je suis dans un rôle de victime qui ne m’oblige pas à passer à l’action et à changer des choses dans ma vie. Je peux blâmer mes parents ou certains événements de mon enfance pour mes malheurs actuels. Je crois que ma survie dépend de l’amour des autres. Tout comme L1, un sentiment d’impuissance et aussi beaucoup de tristesse vont affecter L2. Je suis amer par rapport à la vie parce que je serais supposé profiter des plaisirs de la vie mais que souvent, je ne me le permets pas, à cause de mes « obligations » ou par devoir, afin de montrer le bon exemple. Je dois subvenir à mes besoins mais aussi souvent à ceux d’autres personnes. Je dois apprendre que je n’ai pas à être parfait. Je peux parfois me sentir incapable ou impuissant par rapport à une situation, ayant de la difficulté à lâcher prise. Il est à noter qu’une vertèbre L2 en mauvaise condition peut m’amener des malaises à l’abdomen, l’appendice ou aux jambes, où je pourrais voir apparaître des varices.
J’accepte de laisser aller la colère ou la rancœur que j’ai par rapport à moi-même : je ne dois qu’être vrai avec moi-même et les autres et exprimer simplement mes peines, mes joies, mes doutes, mes incompréhensions, mes frustrations afin d’être plus ouvert par rapport aux autres et que L2 reprenne vie aussi. L3 = La troisième vertèbre lombaire L3 est principalement affectée quand je vis des situations familiales tendues ou orageuses.
Il y a souvent conflit au niveau sexuel :
soit qu’il existait ou existe une rivalité, soit qu’il y avait ou qu’il y a des relations hors mariage qui engendreront des enfants, soit qu’il y a des traumatismes qui son reliés à un inceste présent ou passé. Je me retiens de dire ou de faire des choses pour ne pas blesser et ne pas déranger les autres. Mais en faisant cela, c’est à moi-même que je fais du mal. Je joue les rôles de « bon garçon » ou de « bonne fille » en manifestant une très grande flexibilité. Mais je deviens « bonasse », ce qui m’amène de la frustration, surtout si j’ai à mettre mes désirs de côté. Et peut-être, aussi, que je me mets de côté, notamment à cause de ma culpabilité et de ma timidité qui m’amèneront à me rejeter moi-même. Je me juge sévèrement, j’ai des « cas de conscience » fondés ou non et qui peuvent se rapporter à de la trahison. L3 réagit aussi si j’évite de communiquer mes émotions, en raison de ma grande sensibilité, ne sachant trop comment ces émotions vont être reçues. Je deviens « paralysé », impuissant même, dans mes émotions, dans mon corps, dans mes pensées, ce qui empêche ma créativité de se manifester et tout ce qui y est rattaché,
notamment la communication et la sexualité qui restent « rigides » et « frigides ». La mauvaise condition de L3 peut amener des malaises aux organes génitaux (ovaires et testicules), à l’utérus (chez la femme), à la vessie ou aux genoux, tels que l’arthrite, l’inflammation ou des douleurs.
Pour surmonter le découragement, j’accepte de tendre les bras vers les autres et d’oser exprimer mes émotions afin que mon plein potentiel créatif se réveille et se manifeste. L4 = Quand la quatrième vertèbre lombaire L4 se rebelle, c’est souvent parce que j’ai de la difficulté à transiger avec la réalité de tous les jours. Je peux me complaire dans un monde imaginaire et cela peut m’amener à vivre dans la passivité, étant un peu las de voir ce qui se passe autour de moi et très attaché au passé. Un certain laisser-aller s’installe. « Pourquoi s’en faire de toute façon ? » Je subis les événements plus que je ne les crée, ce qui peut me laisser un goût amer. Cela est particulièrement présent dans le domaine de mon travail : j’ai d’énormes aspirations mais mes peurs m’empêchent d’avancer et me freinent dans les promotions que je pourrais avoir. Il s’ensuit une insécurité par rapport à l’argent. Je me sens hors-norme, différent des autres. Ce peut être par exemple au niveau de mon travail ou de mon couple qui me paraît mal assorti. J’essaie de rester dans une structure définie. C’est la seule façon d’obtenir l’approbation des autres, leur attention et de conserver une image positive. Tout comme L4, j’ai parfois besoin de me protéger en me fermant car je peux facilement me laisser distraire ou influencer par ce qui m’entoure, notamment par ce que les gens peuvent dire de moi, et ma sensibilité peut être grandement touchée. Cela touchera aussi ma sexualité que j’aurais tendance à nier. Je me casse aussi la tête exagérément et mon discernement est parfois biaisé ou défaillant car mon mental est très rigide ; cela m’empêche d’avoir une vue d’ensemble d’une situation et, par le fait même, des solutions ou des avenues possibles par rapport à elle. Je veux alors contrôler au lieu d’écouter ma voix intérieure. Il est à noter qu’une vertèbre L4 en mauvais état peut entraîner des douleurs dans la région de mon nerf sciatique, du corps utérin chez la femme et de la prostate chez l’homme.
J’accepte d’écouter ma voix intérieure ce qui me redonne la maîtrise de ma vie. Je reprends mon pouvoir de créer ma vie comme je le veux et je retrouve le goût d’accomplir de grandes choses ! L5 = Je peux me demander ce qui se passe dans ma vie lorsque la cinquième vertèbre lombaire L5 est atteinte. Aurais-je une attitude de mépris ou de nonchalance envers une personne ou une situation ? Je peux vivre un peu de jalousie, de mécontentement, de frustration, mais j’ai déjà beaucoup, la vie m’a choyé et j’ai de la difficulté à le reconnaître. Je me dévalorise par rapport aux membres de ma famille, mes amis, mes collègues de travail, etc. Je me sens différent notamment dans mes fantasmes sexuels et en conséquence, je vis dans le silence. Je suis coupé de ma beauté intérieure. Ma vie est teintée de luxure (à tous les niveaux) et j’ai à apprendre à apprécier ce que j’ai et à cultiver mes relations interpersonnelles : j’ai de la difficulté surtout sur le plan affectif, à être vrai et à me sentir bien, car au fond de moi, je vis une grande insécurité et j’ai de la difficulté à exprimer ce que je vis. Donc, j’aurai tendance à être un peu dépressif, puisque je passerai souvent d’un conjoint à un autre sans trop savoir pourquoi cela m’arrive, me sentant « correct » dans ce que je vis. J’inventerai toutes sortes de scénarios et mon attention sera toujours centrée sur les petits détails anodins, ce qui m’empêchera d’avancer et de passer à autre chose. Une certaine amertume peut assombrir ma vie et m’empêcher de jouir de celle-ci. Mon incertitude, ma méfiance et le
poids que je porte sur mon dos m’empêchent d’avancer. J’apprends à savourer chaque instant qui passe et à apprécier toute l’abondance qui fait partie de ma vie. Je vis dans la gratitude et la joie. Une mauvaise condition de L5 peut m’occasionner des maux de jambes, des genoux aux orteils. Le bas du dos fait aussi partie du système du centre du mouvement. Si j’ai de la difficulté à transiger avec la société, tant du point de vue des directions à prendre que du soutien que j’attends d’elle, je peux vivre de la frustration ou du ressentiment. Je ne veux pas relever le défi avec certaines personnes ou certaines situations. Mes rapports
personnels avec mon entourage en souffrent. Je peux aussi avoir de la difficulté à accepter que j’avance en âge. « Je deviens vieux » et j’ai à apprivoiser lentement la notion de mortalité. Finalement, le bas du dos est relié très étroitement aux deux centres d’énergie inférieurs, le coccyx et le deuxième centre d’énergie qui est relié plus spécifiquement à la sexualité. Si je vis des conflits intérieurs ou extérieurs par rapport à celle-ci, si j’ai refoulé mon énergie sexuelle, si je me sens trahi, une douleur au bas du dos pourra apparaître. Les 4 vertèbres sacrées et les 5 vertèbres coccygiennes sont en rapport avec cette région. Lorsque les vertèbres sacrées sont affectées, je peux avoir l’impression que je n’ai pas de « colonne » et que j’ai besoin de quelqu’un d’autre pour me soutenir. Je suis constamment « testé » par la vie afin de voir quel est mon niveau d’intégrité et d’honnêteté. J’ai un potentiel énorme mais est-ce que je suis prêt à faire les efforts nécessaires pour accomplir mes buts ? Les vertèbres du bas sont les suivantes :
SI, S2, S3 = Puisque les 3 premières vertèbres sacrées sont soudées ensemble, elles seront traitées ensemble. Elles forment un tout. Elles réagissent à la rigidité que je manifeste, à mon étroitesse d’esprit par rapport à certaines situations ou à certaines personnes, à mon esprit fermé qui refuse d’entendre ce que les autres ont à dire. Je veux avoir le contrôle pour me sentir fort et en sécurité et, si je le perds, je vais rager, tempêter, et je peux avoir le goût de « botter le derrière » de quelqu’un tant je suis frustré et plein d’amertume. Tous ces sentiments ont bien souvent leur source dans mes relations affectives qui ne vont pas toujours comme je le désire et un conflit avec l’autorité. La communication, tant verbale que sexuelle, est déficiente, pour ne pas dire inexistante, et je suis constamment en remise en question. J’ai l’impression d’avoir à nager contre le courant et je me sens dans un « cul-de-sac ». J’ai avantage à prendre un moment d’arrêt et à voir clair dans ma vie, à réfléchir à ce que je veux et à édifier une base solide.
S4, S5 = Tous les désirs ont leur source dans les quatrième et cinquième vertèbres sacrées. Si je suis capable de bien les gérer, si je prends le temps de me reposer et de faire des choses que j’aime, S4 et S5 vont bien fonctionner. Cependant, si je vis de la culpabilité, me traitant de paresseux et me confrontant à mes devoirs et à ma moralité, jugeant ma conduite « pas correcte », S4 et S5 risquent de réagir fortement.
J’ai le droit de faire des choses pour moi et m’évader parfois, mais je dois éviter que cela devienne un moyen de fuite m’évitant de faire face à mes responsabilités. C’est à ce moment que la paresse peut devenir non bénéfique : elle me garde dans un état passif de lassitude qui m’empêche d’aller de l’avant. C’est pourquoi, dans des cas extrêmes, mes pieds seront aussi atteints. La seule façon de guérir le sacrum fêlé ou cassé, c’est l’immobilité physique et le temps. Le sacrum est relié au deuxième centre d’énergie qui se situe au niveau de la première vertèbre lombaire. Un déséquilibre de ce centre énergétique peut transparaître dans les malaises physiques suivants : du côté des organes génitaux, il peut y avoir infertilité, frigidité ou herpès ; du côté des reins : cystite, calculs ; en ce qui a trait à la digestion et à l’élimination : incontinence, diarrhée, constipation, colite, etc. Les déviations de la colonne vertébrale (scoliose) naissent
habituellement à ce niveau et entraînent avec elles des maux de dos. Le deuxième chakra, ou centre d’énergie influence mes rapports avec mon entourage et un dysfonctionnement de celui-ci, qui affecte mon sacrum, sera le signe de mon stress, de mes angoisses, de mes peurs et de ma tendance dépressive que je dois apprendre à gérer. Une difficulté au niveau de mon sacrum peut manifester un conflit intérieur par rapport à ce qui est saint, sacré, mes valeurs religieuses. Suis-je en contradiction avec
celles-ci ou est-ce que je me culpabilise d’avoir mis la spiritualité de côté ? Ai-je l’impression de devoir faire beaucoup de sacrifices ? J’ai une décision cruciale à prendre et je me sens perdu par rapport à ce que j’ai à faire. Qui me supporte dans mes décisions ? Le sacrum se rapporte à ma relation enfant-parent et peut être atteint à cause d’un sentiment de haine. Je veux avancer dans la vie mais je m’accroche à mon passé ou aux choses ou personnes qui me sont familières et qui me procurent un sentiment fictif de stabilité, de contrôle et de protection. Ma dualité intérieure ne peut se dissiper que si j’identifie honnêtement mes émotions, les accueille ; alors elles deviennent un outil de transformation.
Quant au coccyx, il est relié au premier chakra, ou centre d’énergie, siège de la survie. Il représente le fondement de ma sexualité, l’accomplissement adéquat de mes besoins de base (sexualité, nourriture, protection, abri, amour, etc.) ce qui me permet d’être stable. Le coccyx est formé de cinq vertèbres coccygiennes qui sont soudées ensemble. Il représente ma dépendance par rapport à la vie ou à quelqu’un d’autre. Il y a de fortes chances pour que mon corps me dise que j’ai à m’arrêter lorsque
j’ai mal au coccyx. C’est mon insécurité qui se manifeste par rapport à mes besoins de base, de survie, notamment le fait d’avoir un toit, de la nourriture, des vêtements, etc. La nourriture ici englobe les besoins physiques mais aussi émotionnels et sexuels. J’ai besoin de me sentir en sécurité, tout comme l’oisillon dans son nid. Une affection à mon coccyx peut provenir de mon sentiment d’être dominé, de me sentir comme un « moins de rien ». J’ai tendance à m’accroupir dans un coin comme si j’étais en punition : je sens qu’une partie de moi est morte et je regarde la vie passée sans vraiment en faire partie. Je demeure dans des situations qui auraient dû cesser il y a bien longtemps mais mon incertitude et le doute prennent le dessus. Toute personne a besoin d’amour dans sa vie. Elle a aussi besoin de communication par relations sexuelles avec un ou son partenaire. Ces besoins sont souvent niés et réprimés, notamment à cause de mes principes moraux et religieux, ce qui m’amène à être insatisfait. Je peux me sentir alors impuissant dans tous les sens du terme et la colère mijote à l’intérieur de moi. Je veux fuir toute situation qui fait mal à ma sensibilité et par rapport à laquelle je peux vivre de la culpabilité. Par exemple, si je dois faire élever mon enfant par quelqu’un d’autre, mon coccyx réagit très fortement. Je peux me sentir comme un coucou qui sort de sa cachette pour quelques secondes et qui doit retourner dans sa petite maison pendant de longues heures. Je dois mettre mon orgueil de côté, c’est-à-dire mes peurs. Je dois faire confiance à la vie et surtout me faire confiance dans ma capacité à m’exprimer et à me prendre en mains. Lorsque j’éprouve des difficultés reliées à cet aspect de moi-même, je vérifie intérieurement jusqu’à quel point je suis (je veux être) dépendant d’une personne qui, consciemment ou non, satisfait certains besoins dans ma vie. Je suis capable d’accomplir mes propres actions, d’être autonome. Il est possible que les personnes auxquelles je m’attache soient beaucoup plus dépendantes affectivement que moi et qu’elles aient besoin de ce genre de relation. Puisque le coccyx est relié au premier chakra, un déséquilibre au niveau de ce centre d’énergie peut amener des troubles
physiques, les plus courants touchant le rectum ou l’anus (hémorroïdes, démangeaisons), la vessie (troubles urinaires, incontinence), la prostate. On peut retrouver également des douleurs à la base de la colonne vertébrale, une prise ou une perte de poids considérable (obésité, anorexie) et une mauvaise circulation sanguine au niveau des jambes (phlébite), des mains et des pieds. Ces malaises m’indiquent que j’ai besoin de rééquilibrer ce centre d’énergie. Si je fais une chute sur mon coccyx qui occasionne de la douleur, je me demande dans quelle situation j’ai l’impression de tourner en rond. Je suis dans « un cul-de-sac ». Je nie mes pulsions. Puisque j’ai peur de mes propres émotions, je me raidis le dos pour projeter une bonne image mais la vie me ramène à l’ordre et me fait « revenir les deux pieds sur terre ».
J’accepte de voir jusqu’à quel point je fais preuve d’indépendance et de vigueur dans ma vie. Je dois laisser aller tout sentiment d’inquiétude par rapport à mes besoins de base et prendre conscience maintenant des forces qui m’habitent et affirmer que je suis la personne la mieux placée pour assurer ma propre survie. Amour : l’amour dont il est question ici est comme l’amour d’une mère pour son enfant. Lorsque mon coccyx est affecté, il se peut que je vive la peur de perdre ou de ne pas avoir au moins un amour semblable à celui qu’un enfant est en droit d’attendre de sa mère. C’est de ce genre d’amour dont il est question ici et non pas d’une relation amoureuse entre adultes.
DOS — FRACTURE DES VERTÈBRES
La fracture d’une vertèbre est généralement le résultat d’une révolte intérieure, une réaction d’inflexibilité mentale reliée à l’autorité. Je vois la vie avec une étroitesse d’esprit telle que je m’attire cette fracture. Mes pensées sont trop rigides, je refuse de me plier à certaines idées nouvelles qui m’éloignent de l’amour et qui m’apportent de la douleur. Je suis intransigeant et souvent très orgueilleux et j’aurais avantage à développer plus d’humilité. Le dos est mon soutien et mon support ; le voir blessé est inconfortable. J’en ai assez de porter tout ce poids sur mes épaules. JE VEUX QU’ON ME RECONNAISSE ET ME RESPECTE. Il y a une dualité à l’intérieur de moi qui me détruit. J’aspire à être centré, en contact avec mon essence afin de savoir parfaitement ce qui est bon pour moi. Je veux être créateur de ma vie. Je me sens pris dans une situation et je dois aller de l’avant pour m’en libérer.
J’accepte mes attitudes présentes en sachant que je peux les modifier dès maintenant. La vie est belle à vivre avec son flot de changements et il est important de respecter cela. Je reste ouvert à la vie, car je sais qu’elle est bonne pour moi. Je me laisse porter par le courant de la vie.
source : dictionnaire des malaises et des maladies JACQUES MARTEL